Azure Sphere, Microsoft n’a pas fait d’erreur avec ce projet. Selon Brad Smith, président de Microsoft, 43 ans se sont écoulés avant que son équipe affirme et lance un noyau Linux personnalisé. Linus Torvalds, un informaticien américano-finlandais, a vu juste en imaginant que Microsoft va réaliser des applications pour Linux. Microsoft met effectivement au point des applications Linux depuis un bon bout de temps.
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Microsoft Azure Sphere, une grande nouveauté après quelques décennies
La firme a lancé SQL Server sous Linux en 2016. Elle a de plus fait une intégration entière de Linux sur son cloud Azure. Plus de 40 % de l’ensemble des appareils virtuels sur Azure ont été redirigés sous Linux vers la fin de 2017. Microsoft est en ce moment responsable de plus d’une demi-douzaine de produits Linux sur Azure.
Ceux-ci sont composés de CentOS, Debian, CoreOS, Red Hat Enterprise Linux ou RHEL et Oracle Linux. Sans oublier, Ubuntu, openSUSE ainsi que SUSE Linux Enterprise Server ou SLES. Mais actuellement, Microsoft est comme une firme Linux via le noyau Linux personnalisé d’Azure Sphere.
Une sécurité sur 3 niveaux
Côté matériel, Microsoft est en partenariat avec MediaTek pour mettre au point des nouveaux modèles de processeurs. Le tout premier microcontrôleur signé Azure Sphere, dont le nom est MT 3620, se base sur un processeur Cortex-A7 rythmé à 500 MHz. Ce microcontrôleur est également muni de deux processeurs en temps réel, baptisés Cortex-M4F.
L’un de ces processeurs procède à l’activation de Pluton, un module responsable de sept fonctions de sécurité sur Linux. Celle-ci est constituée du cloisonnement des clés de chiffrement, l’expédition d’alertes au producteur ou le tri des accès logiciels. Afin de démarrer le tout, l’ordinateur utilise Sphere OS, un système d’exploitation placé sur un noyau Linux remplacé par Microsoft.
Le dernier composant est la protection effectuée par le cloud. Ce service garantit la discrétion de l’employeur, étant donné que la totalité des communications sont authentifiées par certificat. Il vérifie qu’un dispositif soit authentique et teste s’il marche avec d’autres logiciels, à part les vôtres. Le cloud fait aussi la mise à jour des machines contre d’incertaines défaillances ou risques.
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